Arts Cinéma Théâtre Presse

Exposition : CYB

Du 28 mars au 29 avril 2024

Écrit par Becca Spence 

 

Feux-Pizzicati, la nouvelle exposition de CYB, est une aventure complexe qui joue avec la vue et le son. Le titre est une référence au terme musical, quand on pince les cordes d’un violon avec les doigts. Selon l’artiste, cette exposition est liée avec la réaction physique du son et le thème de la métamorphose. Les grandes toiles font allusion à Stromboli, aussi connu sous le nom «le lion» en raison de ses grognements. CYB l’illustre avec des représentations abstraites d’un lion qui danse avec les formes vives de bleu, de vert et de jaune. Elle a utilisé l’acrylique comme technique pour cette exposition, mais les deux lions et les autres toiles vertes étaient peintes avec de la peinture à l’huile. Elle aime l’huile, car elle est «méditative» et «souple», mais elle apprécie aussi la rapidité de l’acrylique et l’expérimentation qu’elle peut faire avec l’eau. Les autres toiles révèlent l’expérience de la peinture au spectateur, et on peut voir les couches et les coups de pinceau qui les composent. Les tableaux noirs ajoutent un contraste, représentant les vibrations qui touchent la profondeur de la terre. CYB m’a dit que les peintures rouges sont aussi frappantes, et elles dépeignent l’arrivée du printemps: les fleurs colorées qui poussent, et l’éruption de la vie. Sur les toiles carrées elle a peint des gemmes, un reflet de la beauté qui sort de la pression du fond de la terre. CYB a souligné la nature viscérale de cette exposition, et en tant que spectateur, je comprends.

 

Exposition : Patrick MOSCONI

Du 6 février au 24 février 2024

Écrit par Becca Spence 

 

Patrick Mosconi est un artiste qui veut explorer et illustrer le monde qui l'entoure. Il est artiste peintre et aussi  romancier. Il essaie de tenir les deux en équilibre: « si j’écris dans le matin, je suis obligé de peindre dans l’après midi ». L’analyse de son art visuel est vaste : Mosconi peint tout. Il est impossible de placer ses œuvres dans une seule catégorie, et le titre de cette exposition reflète ce fait. Patchwork est un mélange de couleur, taille, et style, et on est transporté encore et encore avec chaque toile. Le style de Mosconi est très abstrait. Ses peintures sont pleines de coups de pinceaux forts et de couleurs vives et nombreuses. La profondeur des tons reflète ce que Mosconi veut illustrer dans ses œuvres: l’émotion. C’est le but de son art. Quand j’ai demandé ce qu’il peint, il m’a répondu, « je réagi émotionnellement au état du monde ». On peut dire qu’il peint les sujets politiques, le pouvoir ou la liberté, mais ce qu’on voit sur la toile n’est « que de l’émotion ». On peut voir ce sentiment dans son art. Les peintures ont plusieurs traces; quelques-unes sont douces mais les autres sont fortes. Cette juxtaposition souligne la complexité de l’émotion et l’incapacité de la classer ou la contenir.

 

Le façon dont Mosconi utilise la matière montre l’étendue  et aussi l’imprévisibilité de l’émotion. Qu’est-ce qu’il utilise? En fait, il peut peindre avec n’importe quoi. Il m’a dit, « j’utilise tous qui tombe sur la main », révélant aussi peut-être la spontanéité de son art. Il a utilisé les fleurs séchées, et dans une autre toile il a peint avec le café. Mosconi est prêt à expérimenter et à voir tout ce qu’on peut utiliser pour créer l’art, disant « je n’ai  pas de problèmes techniques ». On peut voir cette liberté d’expression dans les formes qui ressemblent à l'eau ou la brume, le feu ou les branches d’arbres. Patchwork est une exposition où on peut toujours trouver un nouveau détail dans la lecture de l’œuvre et avoir le temps d’apprécier longuement son travail.

Exposition : François SPEICH

Du 30 novembre au 10 décembre 2023

Écrit par Cora Hume-Fagin 

 

 

        Entre le 30 novembre et le 10 décembre 2023, S. une galerie à Le Select accroche les œuvres du peintre, François Speich. Le travail de Speich est basé sur sa formation rigoureuse du dessin classique en atelier. Speich tire l'inspiration des œuvres mosaïques, comme celles de Ravenne ou du Baptistère de Florence, dont les formes des sujets, la dynamique chromatique et la lumière sont d'une importance capitale. Ses œuvres sont influencées également par les styles de Cézanne, Hopper et Basquiat, et leur accent sur "la force intérieure, la couleur et la lumière" (Speich).

        Quant à l'aquarelle, Speich parle de l'exigence du style en tant que technique pour laquelle c'est "impossible de revenir sur son travail. [L'aquarelle] demande de se projeter sur le résultat souhaité" (Speich). Cette caractéristique de l'aquarelle comme outil qui demande attention, soin, précision et engagement, pour lequel ce qu'on met sur la toile est en mouvement fluide, présent une sorte de liberté de travail ainsi qu'une pression : le matériel de l'aquarelle fournit une créativité artistique folle, où l'effet aqueux donne à la toile l'impression d'être vue à travers une lentille floue ou une perspective d'un monde imaginaire. 

        Au lieu d'essayer de représenter ses sujets dans chaque détail, Speich cherche plutôt de "transmettre une émotion qui repose sur une recherche de la lumière par un travail sur les couleurs et leurs harmonies ou disharmonie" (Speich). Le résultat est un jeu chromatique tiré par l'observation attentive du Speich, dans laquelle on voit dans ses paysages le bleu foncé jeu avec le gris et le blanc dans l'ondulation de l'eau, ou peut-être la tonation vive des verts et des jaunes dans un foliage estival, ou même un visage dont un côté brille d'un bleu si léger que c'est presque blanc, et l'autre côté est baigné dans l'ombre d'un noir-gris (exemple, Portrait 22-4). C'est ce même jeu entre l'harmonie et la disharmonie dont Speich a parlé qui évoque des fortes émotions chez les spectateur.trice.s.

        On éprouve toutes sortes d'émotions dans la présence des œuvres de Speich, soit ses paysages qui évoquent un monde naturel onirique, soit ses portraits dont le contraste de la lumière nous frappe, soit ses œuvres abstraits, dont la non-figuration des formes inspire l'imagination du/de la collectionneur.se de trouver ce qui est représenté, dans une déconstruction et une reconstruction des formes. Ainsi, on peut s'engager avec le processus de François Speich dans les ombres et les lumières, dans les formes non-figurées. Chaque œuvre exige l'engagement du/de la spectateur.trice pour trouver la source de l'émotion évoquée. 

 

Exposition: Incertains Rivages - Philippe DUBOIS

Du 6 au 29 novembre 2023

Écrit par Cora Hume-Fagin

 

        Entre le 6 au 29 novembre 2023, S. une galerie au Select accroche les œuvres de l'artiste Philippe Dubois pour son exposition, Incertains Rivages. Les œuvres sont des images photographiques placées ensemble dans une création collagesque. Cette mise en scène unique emploie la forme digitale de Photoshop pour créer, dans chacun des œuvres, un monde surréel en soi. Dubois partage qu'il était beaucoup influencé par toutes sortes d'artistes, les surréalistes surtout, y compris René Magritte, Max Ernst et Salvador Dali, dont le jeu avec la profondeur et la mise en scène des objets quotidiens dans des compositions extraordinaires sont en miroir dans les œuvres de Dubois.

        Sa palette se constitue principalement de couleurs sombres de tons divers : des gris, des noirs, des bleus, des blancs. Ainsi, la présence d'une couleur vive, comme un bleu tranchant ou un rouge brillant, nous saisit, et donne une profondeur supplémentaire à l'image déjà approfondie. 

        Un thème principal des œuvres de Dubois est la dynamique de l'éclairage et du sombre qui évoque un air de mystère dans les grands espaces que ses œuvres habitent, ou, plutôt, représentent. Dans chacun, Dubois fabrique un monde de sentiments et de réflexions du beau tissage de la tonalité et du collage des images au premier plan avec ceux dans l'espace vaste de l'arrière-plan----je pense à son œuvre, Les feuilles d'eau. Ces éléments, selon Dubois, sont analogues aux repères, en tant que "témoins qui assurent une continuité [...] dans l'image, la présence d'une "conscience" par leur façon d'être" (Dubois). Ce sont des objets qui représentent du changement ainsi que de l'éternel. 

        Philippe Dubois, catégorisé dans cette exposition en tant que "photographe-scénographe", avoue que sa méthode est plutôt de rester dans le recherche inconfortable de "délimiter les pourtours" de son "univers de rêve" (Dubois). C'est une exploration extraordinaire et "perturbante", mais celle qui peut dévoiler des réalités et des vérités inconnues au/à la rêveur.se qui ose y voyager.

 

Exposition: Le Select CENTENAIRE

Du 12 octobre 2023 au 6 novembre 2023

Écrit par Cora Hume-Fagin

 

          Le Select, fondé il y a 100 ans, est situé dans le 6e arrondissement au 99 Boulevard de Montparnasse. Depuis 1923, cette brasserie devient rapidement le rendez-vous des artistes et des intellectuel.les de Montparnasse, y compris Pablo Picasso, Scott Fitzgerald, Ernest Hemingway et Agnès Capri. Les décennies après, on peut toujours voir des cinéastes, des écrivain.es et d'autres autour d'un café en écrivant dans leurs cahiers, ou, plus probablement, sur leurs ordinateurs, un des rares indices du passage du temps dans le café. Cette brasserie a traversé de longues périodes historiques; son identité même est chargée d'histoire. Pourtant, la culture intellectuelle, artistique et créative est toujours distillée chez les gens qui la fréquentent, chez les employé.es et sur les murs intérieurs, sur lesquels on peut découvrir de l'art de toutes sortes.

          Habituellement, les expositions se concentrent sur un.e seul.e artist.e, mais en ce moment, le format est différent. Actuellement huit artist.es sont accroché.es dont le thème est l'endroit lui-même et le célébration du centenaire du Select. Les photos en noir et blanc de Pierre Mary Armand nous font visiter le restaurant, ils nous présentent les serveur.euses, le barman, les responsables du Select. Le noir et blanc provoque une impression de l'immortalité du Select, dont les murs accueillaient des générations des gens. Les illustrations d'Antoine Meurant nous frappent avec l'utilisation précise de la couleur vive et avec leur attention des gens habituels, sans qui le restaurant n'existerait pas. De l'autre côté, les aquarelles de Daniil Chepik, avec leurs larges coups épais de couleur, soulignent l'emblème du restaurant dans toute sa gloire: l'enseigne cursive d'un rose fluo qui proclame, Le Select. Avec une couleur plus subtile, mais aussi saisissante, les photos d'Hélène Lefelle nous situent dans l'atmosphère du Select moderne, en soulignant les lumières et les magasins de l'arrière-plan du Boulevard du Montparnasse, et les autres jeux de perspective.

          Cette collection de l'art inclut les autres artistes y compris Sev, Rick Tulka, Kats et Alexandre Morelli. C'est à la fois un hommage à l'héritage continuel du Select comme un monument créatif et intellectuel de Paris ainsi qu'une commémoration de ses artist.es et penseur.euses passé.es et présent.es.

 

Exposition: AGNÈS PAYEN

Du 24 avril 2022 au 15 mai 2022

 

Cette exposition de printemps apporte de belles images de végétation au sein du Select. L’artiste Agnès Payen a eu un parcours très intéressant. Dès l’enfance plongée dans les ateliers de peintures de l’école Arno Stern, Agnès Payen a poursuivi le plaisir de peindre à l’aquarelle dans ses carnets de voyages.

 Puis elle eut une formation aux Ateliers Beaux-Arts de la ville de Paris et au MAD. Elle exprime aujourd’hui sa rencontre avec la structure végétale des cactées succulentes dans l’atmosphère du Select. Bien que les œuvres de cette exposition semblent peut-être à première vue distinctes parce qu’une partie saisit la beauté de la nature tandis que l’autre représente l’urbanisme des cafés de Paris, les deux collections sont unies par la capacité d’Agnès Payen à découvrir et peindre les éléments de son environnement qui ont une présence extraordinaire.

L'une des raisons pour lesquelles les peintures d’Agnès Payen sont particulièrement percutantes car elle s'inspire de sa propre vie; elle capte la vivacité de la campagne où elle passe ses vacances et immortalise le portrait des clients du Select qu'elle croise. Pour ceux qui ont la chance de voir les peintures d’Agnès Payen dans la galerie, elle espère voir ces amateurs et collectionneurs prendre le temps de vraiment déceler dans son expression, ce qui l’a touchée profondément. Agnès Payen, a la chance et le don de pouvoir organiser sa vie autour deux occupations très distinctes, honorables, et artistiques.

 

Exposition: Claire Morel Fatio

Du 27 mars 2022 au 24 avril 2022

Écrit par Karina Burnett et Cecilia Kulhanek

Paris est le grand thème qui unit les œuvres de Claire Morel Fatio; la ville, à travers ses dessins, devient un monde de couleurs, de bonheur, et de beauté quotidien. Claire Morel Fatio se concentre sur le contraste entre la végétation et les immeubles de Paris avec un regard qui souligne la beauté ordinaire de l’espace urbain. Elle travaille le médium de l’aquarelle avec une sensibilité qui rend ses peintures attirantes et intimes. Avec ses dessins elle crée des scènes à la fois théâtrales et cinématographiques––chacun raconte une histoire, riche en détails et engageante pour le spectateur. Avec sa représentation de lieux connus et inconnus, Claire Morel Fatio espère encourager le public à y réfléchir plus profondément en notant les détails auxquels elle a accordé une attention particulière afin de les inclure dans chaque œuvre. Les peintures de Claire Morel Fatio explorent les manières dont les personnes interagissent avec les lieux; plus que simplement des petites scènes parisiennes, les œuvres représentent une étude de la vie urbaine. Elle s’inspire d’influences telles que Catherine Meurisse et Dominique Corbasson, deux illustratrices françaises. La collection d'œuvres que Claire Morel Fatio a réalisée souligne l'idée que personne n'a jamais fini de découvrir la ville dans laquelle il vit.

Exposition: MAGALI ZAMBELLI

Du 06 mars 2022 au 26 mars 2022

Écrit par Cecilia Kulhanek et Karina Burnett

 Une véritable lettre d'amour aux femmes, l’exposition de Magali Zambelli saisit la complexité et la beauté de ce genre avec des couleurs, des lignes frappantes et une utilisation de la lumière qui attirent les yeux des spectateurs. Elle est une artiste à multiples facettes, en plus de ses toiles et dessins, elle crée des céramiques, assiettes et luminaires. Trouvant son inspiration dans les histoires des femmes puissantes, comme celles d’Athéna et d’Hélène, Zambelli souligne dans ses œuvres les connaissances de chacune. Sa philosophie émerge d’une croyance dans le lien indéfectible entre la créativité et l’humanité––elle cite l’art des homo sapiens et des enfants comme sa première source d’inspiration. De cette manière, Zambelli se place comme faire partie d’une longue lignée d’expression artistique; ses œuvres, avec ses lignes fortes et ses couleurs attirantes, représentent l’amour fondamentalement humain de la beauté et de l’individualité. De plus, Zambelli utilise son expérience de la danse pour renforcer l’idée que les humains sont simultanément des artistes et des sujets d’art en ajoutant un degré de fluidité aux formes des femmes dans ses œuvres, qui révèle leur capacité à créer de l’art avec leurs corps. En regardant les œuvres de Zambelli, on a l’impression de faire partie de cette danse; son art transporte le spectateur vers un espace aussi libérateur qu’intime. 

Du 28 novembre 2021 au 19 décembre 2021 

Un peintre magnifique 

par Emmeline Vickers Batzdorf 

 

Le Select : On vous présente Yaume-C, cet artiste spectacular qui s'exprime à travers ses peintures. Ayant des difficultés de s'exprimer d'une autre manière, avec l'aide de sa mère, ce jeune homme a développé sa propre manière pour le faire ; la peinture. Ses œuvres sont clairement joyeuses et plein de couleurs forts. Il apporte beaucoup d'énergie et d'enthousiasme aux scènes quotidiennes, ainsi qu'aux portraits. Cette exposition dynamique et amusante vous invite à sourire. 

 

Lisez l'article super sur Yaume-C écrit en Saisons de Culture par Katy Sroussy ici! 

 http://www.saisonsdeculture.com/evenements/yaume-c-artiste/

du 7 au 28 novembre 2021 

La Photographie d'Hélène Hubert et d'Anna Shumanskaia 

par Emmeline Vickers Batzdorf 

 

La Galerie au Select vous présente ces deux artistes magnifiques. 

 

Hélène Hubert, photographe, montre ses œuvres en bleu à Le Select pour la deuxième fois. C'est au cœur du travail que l'objet devient sujet, doué d'une vie autonome perméable aux regards. Libérée des contraintes de la reproduction du réel. C’est artiste expose ses nouveaux œuvres dans un espace classique en créant le contraste, les photographes numériques et édités d’augmenter les lumières.  Avec les objets quotidiens, ses photographies rendent la réalité intérieure ceptibles.

 

Anna Shumanskaia  montre ses œuvres variées aussi à Le Select, face aux ceux d’Hélène. Elle a commencé d'expérimenter avec l’art parce que son père est peintre mais en incluant les photos aussi. Ses deux collections, des fleurs et des émotions du peintre, jouent avec le perspectif et les couleurs. Celle des fleurs était faite avec les pigments des fleurs, c’est-à-dire elle a pris les fleurs pour créer le peintre avec lequel elle peint. L’autre, L’histoires des émotions, examine le lien entre les positions physiques du corps et les émotions. En prenant cinq photos de chaque personne, Anna lui demande d'associer chaque position —chaque émotion— avec un couleurs qu’elle met sur le photo après. Alors, elle crée une danse des couleurs et des émotions. On est tellement ravi d’avoir Anna à Le Select. 

 

Merci aux les deux!

 

Février 2020: Photographie PHPB

par Hindley Wang

 

Du 9 au 29 février, S. une Galerie au Select vous présente une collection spéciale des photographies par PHPB, dont toute les images sont consacrée au café Le Select. Cette collection a pris deux ans de travail pour la photographe Philippine.  L'inspiration pour cette collection est l’âme artistique particulière de ce café qui a animé et continue à animer les artistes, les écrivains, et tous les esprits créatifs, ce qui attire l’objectif de Philippine. Après avoir passé beaucoup de temps à l'extérieur à la plage pour capturer ses obsessions des couleurs pastelles et des formes architecturales (dans sa collection SPIAGGIA), Philippine se retrouve autour du Café Le Select dans le vieux quartier artistique de Montparnasse.

 

Avec une palette plus chaude donnée par les lumières et l’ambiance du Select, cette collection de photographies dévoile un autre aspect du romantisme photographique de PHPB. Elle prendre la liberté de jouer avec les réflections des miroirs et son objectif en capte  les images doublées; elle ramène sa manière du traitement du soleil à l’intérieur du Café, avec un accent attentif aux détails quotidiens présentés dans une optique imprévisible. Avec sa manipulation de la lumière et sa juxtaposition de la composition photographique, elle est capable de montrer repère culturel ajouté à  sa propre vision photographique. 

 

La résultat de ses efforts expérimentaux est une exposition dynamique et délicate, imprévue et nostalgique, riche en perspectives et thèmes, qui le charme du Select, comme un vieux témoin du passage de temps nourri de culture. Les spectateurs se demandent où exactement au Sélect certaines photos sont prises.

En capturant  les possibilités de tout ce qu’on peut y voir, elle rend l'hommage à cet endroit unique qui l’inspire.

 

 

 

ARTICLES SAISONS DE CULTURE:

CINEMA  -67°FESTIVAL 2014 :"SUCRES de CANNES"

                -A LA RECHERCHE de VIVIAN MAIER

                -23° FESTIVAL BIARRITZ CINEMA CULTURES AMERIQUE LATINE 2014

                -68° FESTIVAL CANNES

             -24° FESTIVAL BIARRITZ CINEMA CULTURES AMERIQUE LATINE 2015

THEATRE - FESTIVAL AVIGNON 2015

PHOTO-"BREVES RENCONTRES IN PARIS"

           -ALEC MEDIEFF

ART-"PURES GRAVURES" JEANNE CLAUTEAUX par Katy Sroussy

      -"SENTIER LBRE ARTISTE"

      -"RIVIERES"

      -"POL BURY"

      -"IRIS ALTER"


24ème Festival Biarritz Amérique Latine

Par Katy Sroussy

Cette nouvelle édition aura lieu du 27 septembre au 4 octobre 2015.

 

Depuis de nombreuses années, les spectateurs et le public passionnés, se précipitent au
Festival Biarritz Amérique Latine et dans son village surplombant l’océan, tant la joie et l’allégresse, l’originalité et la singularité, la qualité et l’exigence en ont bâti les fondations.
Cette année l’Equateur, pays en pleine expansion économique et écologique, est à l’honneur.
On découvrira une belle sélection de films équatoriens, témoins de cette mutation, parmi les films projetés.
Les présidents du jury sont :
Alan Pauls pour la compétition Longs Métrages.
Laure Adler pour la compétition Documentaires.
Aurélie Chesné pour la compétition Courts Métrages.
Jean jacques Bernard pour le syndicat de la Critique de cinéma.
Ramuntcho Matta pour Lizières.


Accompagnés de personnalités telles que Pierre Carles, Bernard Lavilliers, Sophie Duez.
On appréciera les films Longs Métrages : Ixcanul en ouverture, Alias Maria, Aspirentes, Desde allà, La casa màs grande del mundo, La dictadura perfecta, El cielo del centauro, Magallanes, Un monstruo de mil cabezas, Paulina et en clôture, Argentina de Carlos Saura.
Les réalisateurs sont natifs du Guatemala, de Colombie, du Brésil, du Mexique, d’Equateur, d’Argentine.
On y verra de remarquables Documentaires et Courts Métrages choisis avec soin, provenant de tous les pays d’Amérique Latine.
Les rencontres universitaires ou littéraires avec Luis Sépulvéda, les expositions de Estefania Penafiel Loaiza et de Paula Parrini (Regards sur l’Equateur), les projections, les conférences, seront ponctués par les rythmes de la fameuse fanfare Belle Image, des nuits animées et des nombreux concerts dont celui de Toquinho le légendaire, et de Ophélie Gaillard sa violoncelliste.

 

Chaleur, engagement, cinéma, musiques, documentaires, poésies, littérature, courts-métrages, cultures, couleurs, rencontres, réflexions, échanges, découvertes, injustice, humanisme, révoltes, révolutions, justice, peinture, photographies, enrichissement, Bonheur… Biarritz vibrera sous une pluie lumineuse de ces mots étoilés.

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Avril 2019: Les Vêtements de quand on était avant.

par Katy Sroussy

 

Nata Marcillac est une artiste qui travaille beaucoup sur la mémoire, la trace et l’empreinte. Son exposition actuelle est présentée à la galerie Desmos.

 

Ses œuvres racontent toutes une histoire. Elles représentent ici des vêtements d’un temps passé,  portés par ses proches il y a longtemps ou lorsqu’ils étaient enfants. Ses douces peintures sont accrochées comme du linge propre qui bouge au gré d’une brise légère dans un paysage naturel.

 

Le support qu’elle utilise est étonnant : de grandes feuilles de papier synthétique sur lesquelles ses gouaches fondues  recouvertes de glacis à l’huile donnent une impression de photos délicates, surannées et satinées.

 

Nata marcillac nous a confié comment elle avait commencé cette série :

« La chemise de nuit de ma soeur Catherine, Millau, 1977

Retrouvée un jour dans la maison de Millau où nous avons vécu durant notre enfance, cette petite chemise de nuit de ma soeur Catherine, d'un bleu-gris passé, en mousseline, dont la matière a été plissée sur le haut pour former des lignes courbées en dentelles, est comme, venue à moi. La délicatesse de sa facture, et la sorte de fragilité qui pouvait s'en dégager, m'ont aussitôt touchée, et avec cet impact, sont revenus comme pour Proust avec sa madeleine, une époque, des images, des souvenirs.

 

Je ne sais pourquoi, mais j'ai tout de suite eu l'idée de dessiner ce petit habit. Je l'ai emmené avec moi, l'ai suspendu à un fil en hauteur dans l'atelier, et chaque jour, le regardais. J'ai mis longtemps à réaliser ce portrait sans visage. J'y revenais par touches, ponctuellement, comme à quelque chose de précieux qui demande qu'on l'approche doucement. Ce fut la première peinture des Vêtements de quand on était avant. »

 

Exposition jusqu’au 14 avril 2019 à la Galerie Desmos-S. une Galerie.

14 rue Vandamme, 75014 métro Gaîté

Hervé Borrel - Café Select

par Maya Hayda, le 14 octobre 2019

 

Girafes qui lisent un journal et qui prennent un café, une danseuse et un musicien, des caricatures peintes sur les tableaux vibrants juste au côte des grands tableaux abstraits gris, noir et rouge, texturés par du gravier, sensation de vertige et d’inquiétude. Celle-ci est l’exposition de l’artiste Hervé Borrel au Café Select, une exposition qui mélange des caricatures d’animaux et des tableaux abstraits dans un seul espace. Il n’est pas la première fois que Borrel a exposé ses tableaux variées dans le même espace, il y a dix ans, il a présenté une exposition similaire aussi en collaboration avec Katy Sroussy au Café Montparnasse. Borrel a dit qu’il a hésité initialement parce qu’il pensait les gens n’allaient pas comprendre, mais tout s’est bien passé maintenant on peut cette fois regarder la talent de Borrel par ses créations de tableaux divers au Café Sélect jusqu’à le 19 octobre.

 

 

J’ai eu l’opportunité de parler avec Borrel, et il m’a expliqué un peu sur sa façon de faire ses tableaux. Les tableaux abstraits sont créés d’une manière beaucoup plus spontanée, et sont le fruit d’une recherche personnelle, reflétant un paysage intérieur influencé par le monde réel, par exemple les grandes falaises de Cassis et Cap Canaille, l’internement, la claustrophobie. Intitulés « Konk’Abstrak, » ces œuvres mélangent non seulement les techniques et les matériaux, mais aussi le concept du concret et l’abstrait. Même s’il n’y a pas qu’une seule idée que l’artiste veut exprimer, ses tableaux ne sont pas déconnectées du monde réel. On peut considérer les tableaux des animaux d’une manière similaire. Les motifs sont beaucoup plus légers mais ces tableaux aussi suggèrent un dialogue entre la peinture et l’humain, les animaux deviennent des caricatures et rappellent même des fables de la Fontaine. Donc, même si ces deux types de tableaux sont très différents par rapport à leur contenu et style, on peut voir un lien entre les deux. Abstraits ou des caricatures, les tableaux utilisent des éléments du monde familier et le transforment à travers la peinture pour nous faire sourire, penser ou juste regarder un peu plus attentivement    

 

Mars 2018: Marie Christine Aubert

par Yining Wang

 

 

Les femmes dans les peintures de l’artiste Marie Christine Aubert m’ont rappelé la Romance pour violon et orchestre n˚1 en sol majeur (op. 40) de Beethoven. Cette romance est une de mes mélodies préférées pour le violon. Les personnages de Marie Christine m’ont fait penser à la partie des doubles cordes. Pour moi, ce passage musical est le plus beau. Dès que je l’écoute, je me plonge dans un univers des plus joyeux créé par les accords musicaux. C’est la joie que je retrouve aussi chez les femmes de Marie Christine. Il y a deux semaines que j’ai eu le plaisir de parler avec Marie Christine Aubert au Select, grâce à son exposition montrée par S. une Galerie de Katy Sroussy. Nous avons choisi de participer à ce stage qui nous permet de nous investir dans toute l’organisation des expositions.

 

Pendant l’accrochage, on a sorti les peintures et je me suis dit que je n’avais jamais vu quelque chose comme cela. Dans cette collection de peintures elle a peint des femmes. Elle ne les a peintes ni dans le style traditionnel de dessin, qui est surtout valorisé pour l’étude de la proportion du corps, ni dans le style cubiste avec des lignes rigides et des couleurs contrastantes. Dans les peintures de Marie Christine, les femmes dansent avec les couleurs simples et harmonieuses qui les entourent en évoquant une mélodie joyeuse. Chez elles, j’ai vu les lignes chantantes de Miró et les expressions détendues des femmes nues de Modigliani. Pour Marie Christine, la féminité et l’élégance des femmes l’inspirent. Pour moi, les femmes de Marie Christine représentent une joie de vivre musicale---une romance pour la vie.

 

 

Novembre 2018 : Cyb 

par Megan Wang

 

Le vendredi dernier, j’ai eu le plaisir de faire un petit entretien avec l’artiste Cyb, qui était exposé au Select la semaine dernière. Très récemment, elle a sorti un abécédaire, intitulé « Baroque Abstrait ». Étant à la fois écrivaine et artiste, les multi-talents de Cyb ressort dans ce livre plein des images vibrantes et vivants. Habitué à écrire les critiques sur les œuvres des autres artistes et les textes de présentations pour ses propres œuvres, Cyb s’est donné le rôle d’Ariane dans la mythologie grecque, tenant son fil dans un labyrinthe pour trouver les mots qui se résonner et aussi se donne les sensations d’enfance pour juxtaposer ses œuvres de peinture.

 

Nous avons discuté aussi le rôle de l’art et la culture japonaise dans son travail artistique. Son rapport au Japon a commencé d’une façon assez intéressante. Passionnée de la littérature japonaise, Cyb est une lectrice des grands auteurs comme Junichuro Tanizaki et Haruki Murakami. Elle a remarqué son appréciation pour leurs sens d’approfondissement de présence, leurs raffinements et détailles exquisites dans leurs travaux. Pareil dans la peinture, elle a mis accent sur comment cette style japonaise ressort dans l’art visuelle aussi. On a discuté comment Van Gogh lui-même a trouvé beaucoup d’inspiration dans la peinture japonaise.

 

En fait, ce que Cyb a fait dans ses tableaux, c’est une exploration d’appréciation pour pas seulement les arts japonais, mais également la culture japonaise elle-même. En créant les peintures avec ses sensations et sentiments qui sont venus après ses visites au certains temples japonais, on trouve dans le travail du Cyb une vraie appréciation et une représentation personnelle de sa propre expérience avec une culture ancienne et puissante, qui est souvent exotifié par le monde occidental.

 

 

 

 

Septembre-Octobre 2018 : Élia Rodiere

Alkyles

par Megan Wang

 

Le vendredi dernier, j’ai le plaisir de parler avec l’artiste Élia Rodiere sur son projet qui est exposé maintenant au Sélect.  Le projet est composé de quelques photos différents, qui montrent une variété des qualités et compositions mais aussi qui évoquent des sentiments différents selon chaque image. Mais ce qui est très intéressant est que tous les photos montrent juste une seule rose. Élia m’a expliqué qu’elle a trouvé son inspiration d’un parfumer qui utilise les molécules de synthèse de recréer les molécules des odeurs qui sont un peu reconnaissable, mais pas vraiment reconnaissable. Et après, Élia a décidé de travailler avec cette idée de ce qui on peut reconnaitre, mais on ne peut pas identifier. C’était après une spectacle du tango, qu’elle a reçu une rose, et elle l’a gardé pour un an pour faire ce projet. Elle m’a parlé sur la progression dans le processus artistique, tel que travaillant avec la rose comme elle a séché.

 

De plus, nous avons discuté ses biens connaissances dans la philosophie du phénoménologie, écologie, et identité, et comment on peut sentir la philosophie dans l’art.  Élia m’a dit que le projet était un vrai exercice de style, mais aussi une opportunité d’explorer l’univers féminin. En fait, avec 10 photos, elle a trouvé plusieurs façons de documenter un rose et explorer des questions plus philosophiques.

 

 

Claudia et directrice Katy Sroussy avec l'exposition d'Élodie Massart chez S. une galerie (avril 2018)

 

Mars-avril 2018: Élodie Massart

Des Toits et des Hommes

par Claudia Schatz

 

Élodie Massart dessine des pastels passionnants et colorés de deux sujets dissemblables qui sont liés visuellement: les toits et les hommes. D’une part, elle fait des portraits des artistes et écrivains du XXème siècle ; d’autre part, elle fait des toits de Paris. Parmi ses portraits célèbres sont Alberto Giacometti, Lucien Freud, Samuel Beckett, Marc Chagall, Pablo Picasso, Nicolas de Staël, Ernest Hemingway, Jean Cocteau et Aimé Césaire. Le fait que ses portraits se trouvent actuellement chez S. une galerie au Select rend hommage au lien entre l’endroit et les gens, dont plusieurs fréquentaient le quartier Montparnasse pendant les années 1950. Après la deuxième guerre mondiale, le Select et Montparnasse ont été remplis d’artistes et d’écrivains, qui l’ont rendu artistique et créatif. Le quartier est toujours célèbre depuis cette époque, et Élodie Massart rend hommage aux personnages qui continuent à nous inspirer aujourd’hui.

Dans la galerie, on trouve plusieurs tableaux qui vont ensemble, en paire. Massart explique qu’elle crée un rapport entre les toits et les hommes avec la couleur. Elle commence en général avec le portrait, et à partir de la couleur la plus saisissante dans le pastel, elle sort des toits qui correspondent. En plus, Massart insère dans ses portraits des artistes les éléments visuels typiques de leurs œuvres. Par exemple, Marc Chagall, qui a fait des vitraux, apparaît dans son portrait avec des formes géométriques et colorées qui animent son corps et le fond, une référence à ses créations en verre.

Cette exposition « Des Toits et des Hommes » qui sera chez S. une galerie jusqu’au 8 avril, est à la fois expressive, novatrice et classique. Élodie Massart rend hommage aux artistes qui ont joué un rôle essentiel dans l’histoire de l’art, avec des œuvres figuratives, sensibles et fortes, qui se complètent.

 

 

Mars 2018 : Aline Devos et Patrick Perrin

Par Claudia Schatz

 

Ces deux artistes, qui exposent chez S. une Galerie jusqu’au 18 mars, travaillent ensemble pour imaginer un monde bleu et charmant au bord de la mer et sur les toits de Paris. Aline Devos est une artiste des vitraux qui travaille avec le vitrail comme métier. Elle fait des œuvres décoratives et aussi des bijoux, tandis que Patrick Perrin est un peintre qui travaille avec l’acrylique et les pastels sur toile. Ils exposent souvent ensemble. La réunion de leurs deux arts prend la forme des tableaux encadrés par des vitraux, des cadres colorés et animés faits exprès pour la peinture qu’ils entourent. Grâce à la présence du verre devant la peinture, ces œuvres transcendent leurs deux dimensions sur la toile et deviennent encore plus saisissantes.

Il y a deux sujets principaux de ces œuvres : les ganivelles sur les plages vides et tranquilles, et les toits de Paris. Le sable, la mer, et le ciel fournissent un environnement simple qui met l’accent sur les formes monumentales des ganivelles pittoresques. Les ganivelles font tomber des ombres qui ondulent sur la surface du sable, des formes souples et presque abstraites qui contrastent avec la forme stricte et linéaire des poteaux. Même dans ses tableaux des cheminées et des toits, Perrin garde le thème de la mer dans une certaine façon : les angles et les inclinaisons des toits suggèrent les vagues d’un océan joyeux, ponctué par les cheminées oranges, jaunes et blanches. Il n’y a jamais personne dans ces scènes, mais on voit la suggestion des habitants qui échappent au regard du spectateur : un chat assis sur le rebord de fenêtre, des plantes, des volets laissés ouverts. Sans une présence humaine visible, les formes des toits deviennent les personnages principaux. Ces tableaux font penser aux particularités d’une vie urbaine à la fois isolée et partagée entre voisins. Le spectateur est tout près des autres fenêtres et des autres habitants, mais c’est la paix et la solitude qui caractérise les scènes tranquilles. On est donc invité d’imaginer les univers multiples qui existent sous les toits célèbres de Paris.

Bien que Devos et Perrin n’habitent ni au bord de la mer, ni sur le dernier étage d’un immeuble Parisien, ils imaginent et animent ces endroits avec une sensibilité qui fait danser les ganivelles et qui fait chanter les cheminées.

 

 

Février-mars 2018: Charlotte Massip & Jeanne Rebillaud Clauteaux

Deux Plumes Encrées

par Claudia Schatz

 

Jusqu’au 4 mars, S. une galerie présentent les œuvres de deux graveurs françaises, Charlotte Massip et Jeanne Rebillaud Clauteaux. Deux styles de gravure distincts et étonnants animent les murs et miroirs de la galerie actuellement.

Née à Paris, Charlotte Massip a grandi dans la métropole et était toute sa vie fascinée par le spectacle des rues. Fille d’un architecte, elle était toujours dans un milieu artistique aussi. Elle a étudié à l’École des arts décoratifs à Strasbourg et, après avoir voyagé en Espagne, est devenue chef et artiste principale d’un distributeur des cartes postales à Majorque. Elle a beaucoup dessiné pendant cette période, mais toujours dans un but commercial. Après 10 ans de ce travail, elle est revenue en France pour exposer son art à Paris. Ses gravures sont colorées et déconstruisent la forme classique du corps, grâce à son intérêt pour la chirurgie et pour les planches anatomiques. Elle apprécie l’importance du détail et de la finesse technique dans la gravure, et elle explique qu’il y a toujours une surprise dans cet art, qu’on ne sait jamais quel effet sera produit. Ses œuvres sont caractérisées par leurs couleurs, ajoutées après l’impression, et leur mélange de plusieurs éléments et images qui se mêlent sur le papier dans un collage. Les thèmes de la mer, les poissons, les saints martyres de la bible, et le corps humain sont vivement exprimés dans ses gravures. Charlotte Massip décrit son art comme une science « chimique » mais aussi un procédé de cuisine ; elle est donc à la fois chirurgienne et cuisinière de la gravure, une vraie artiste qui s’est distingué lors de prix gravures.

Jeanne Rebillaud Clauteaux, en revanche, travaille surtout avec les effets de noir et blanc, de la lumière et des ombres. Jeanne a été formée à l’atelier de Sèvres et à l’École de Bruxelles, et fut Lauréate de nombreux prix de gravures. Ses gravures évoquent un monde fantastique des rêves mais aussi des cauchemars. L’un de ses projets notables est les « 365 monstres. » Chaque jour pendant un an, elle a inventé et a donné vie à un nouveau monstre, chacun représenté avec fantaisie et imagination. Elle est attirée par la gravure plus que les autres types d’art grâce à la matérialité de la création. Elle sculpte des lignes fines et délicates sur cuivre, et elle est impliquée dans toutes les étapes du dessin et de l’impression. Elle décrit la gravure comme une forme de dessin en trois dimensions, et donc une forme de sculpture. Ces sculptures en métal deviennent des images sur papier après l’impression. Un spectateur des œuvres de Jeanne Rebillaud Clauteaux contemple le simple pouvoir de l’encre noire sur le papier blanc. En regardant, on entre dans un rêve de paysages secrets et des monstres mystères de l’imagination.

 

 

Février 2018: France Genatio et L’art du cœur

par Claudia Schatz

 

Selon France Genatio, le dessin est un geste—dessiner est un mouvement. Les œuvres de l’artiste française sont caractérisées par leur spontanéité et leur passion de la couleur. Genatio dessine avec des pastels et la mine de plomb sur papier, et utilise les doigts et un peu d’eau pour ensuite étaler les lignes et les couleurs. Soit un pastel, soit la peau sur le papier, Genatio n’est jamais éloignée de son art ; son processus est à la fois expressif, physique, intime et sensuel. Au lieu de choisir un sujet concret, Genatio suit plutôt ses émotions et l’action physique de dessiner. Avec les traces et le mouvement de son corps, elle « écrit les dessins. »

Ses œuvres sont remarquables pour leur liberté et leurs couleurs vives. Les lignes et les formes se mêlent, se croisent, et se séparent comme des danseurs fluides. Inspirée par Cy Twombly et l’expressionisme abstrait, Genatio trouve aussi l’inspiration dans ses voyages. Notamment, un séjour aux Antilles Françaises a influencé son style actuel, et ses dessins sont devenus plus directs et très colorés.  Les symphonies de bleu, jaune, rouge et orange qui se mélangent sur le papier font entrer le spectateur dans un monde de rêve et de joie.

            Les dessins de France Genatio ne montrent presque jamais ni une image ni un thème dominant. Ses œuvres sont passionnantes et inoubliables. D’òu viennent ces expressions de couleur, tellement abstraites et libres ? Comme un électrocardiogramme auquel son art peut ressembler, l’artiste explique, « Cela part du cœur. »

 

 

Expérience Stagiaire: janvier-mai 2018

Bonjour ! Je m’appelle Claudia et je suis la stagiaire de Katy Sroussy, directrice artistique de S. une Galerie, pendant le semestre de printemps 2018. Je viens de New Haven, Connecticut aux Etats-Unis. Je suis à Paris pour étudier l’histoire de l’art et la littérature avec un programme d’échange à la Sorbonne Université, et pour améliorer mon français. Comme stagiaire, je mets à jour le site de la galerie, j’aide pour les accrochages et les vernissages des expositions, et j’ai l’occasion de rencontrer les artistes qui exposent leurs œuvres ici. Travailler dans une galerie au cœur d’un quartier artistique et historique comme Montparnasse est un grand plaisir pour moi.

 

Claudia, directrice artistique Katy Sroussy, et éditrice/galeriste Yoyo Maeght à Le Select (janvier 2018)

 

Expérience Stagiaire: octobre-décembre 2017

Bonjour ! Nous sommes étudiantes de Wesleyan University aux États-Unis, tous les deux avec des intérêts dans les arts visuels : Mia qui se spécialise dans l’histoire d’art et Alex dans le cinéma. À travers le S. Une Galerie et la galeriste, Katy, nous avons eu l’opportunité de rencontrer les artistes et parler avec eux de leurs œuvres. Nous avons la chance d’apprendre à travers les deux facettes de l’aide autour de la galerie (accrochage et le relationnel) et de converser avec les artistes et les visiteurs de la galerie.

            S. Une Galerie offre une expérience unique et spéciale où on peut apprécier et admirer l’art dans un environnement vivant et charismatique. Nous sommes très chanceuses d’apprendre avec Katy et les artistes talentueux tels que la peintre Cyb et la peintre Iris Alter.

Mia et Alex octobre 2017 exposition Cyb
Mia et Alex octobre 2017 exposition Cyb

 

Expérience Stagiaire Octobre-Décembre 2016

Bonjour! J’ai la chance de travailler avec Katy Sroussy au Select Galerie. Le Select est un lieu historique, avec beaucoup du caractère. Il y a un grand sens de la créativité dans le café et la galerie.  Un aspect que je trouve particulièrement intéressant c’est l’art dans Le Select et la variation des techniques que l’on peut y voir. Il y a les gravures, la peinture et la photographie par exemple. Je travaille avec Katy et les artistes pour les accrochages et les vernissages des expositions.

Récemment la galerie affichait les illustrations de Ginette Hoffman dans une exposition. Cette belle exposition comporte aussi les peintures abstraites, avec une grande variation d’images. J’ai participée à l’accrochage de cette expo et j’ai appris beaucoup de choses intéressantes. Parce que les murs sur lesquels on met les peintures sont les miroirs, c'était quelquefois difficile et l'équipe doit utiliser beaucoup de créativité et d’imagination pour bien accrocher les peintures. Nous avons toujours besoin de pâte à fixe. C'était une expérience unique et super!

-Sophia Koreto

Exposition : Sophie Sainrapt

par Alexandra Bacchus et Hadley Feingold

 

Sophie présente des peintures et monotypes pour l'exposition Les Anges. Les Anges en fait, montrent sa fille qui dort, quand elle était petite. Les peintures sont brunes et douces et ont l'apparence d'un rêve. Et les monotypes sont énergiques, clairs et colorés - bleu et rouge.

 

Exposition jusqu'au 2 janvier 2016

Exposition : Youval Micenmasher

par Hadley Feingold et Alexandra Bacchus

 

    Youval, photographe, a exposé ses belles photos au S. une Galerie jusqu'au 12 décembre. Il a proposé différents lieux de la terre, en montrant les vies inaperçues. Une oeuvre, une photographie sur aluminium qui ressemble à une peinture.

 Expériences stagiares

par Hadley Feingold et Alexandra Bacchus

 

      Bonjour ! Nous sommes étudiantes de Wesleyan University aux Etats-Unis. Quand nous sommes arrivées à Paris, nous avons eu envie de trouver un stage autour de l’art, malgré que Hadley étudie la chimie et Alexandra étudie l’économie. Nous avons eu la chance de rencontrer Katy, qui est galeriste à S. Une Galerie au café Le Sélect. Ce restaurant est un bar américain prestigieux et historique. L’écrivain Ernest Hemingway et F. Scott Fitzgerald et l’artiste Pablo Picasso sont trois exemples de clients créatifs qui avaient l’habitude d’y aller. Quand on entre dans le restaurant, l’énergie vibrante qui a beaucoup d’âme est palpable.

      Grâce à ce stage, nous avons déjà développé les rapports avec quelques artistes et nous découvrons plusieurs pratiques artistiques : dessins, photographie, peintures, gravures. Nous sommes heureuses d’avoir l’opportunité de cette expérience enrichissante.

 

Ciels et Eaux

par Alexandra Bacchus

 

Ciels & Eaux expose deux expositions à S. Une Galerie qui marchent ensemble merveilleusement. Les peintures de Dom le Romain créent une représentation de la nature qui est douce et tranquille. On voit une série de la natures mortes qui fait un bon contraste avec les montagnes, le mer, et le ciel. Dans le même espace de la galerie restent les oeuvres d’Alain Weiss. Ses photographes sont impressionnantes grâce à leur clarté et leur grandeur. Un tel photo nous montre un groupe d’avions qui font une forme triangulaire et avancent à travers le tableau, un instant qui a été capturé avec élégance par Monsieur Weiss. L’exposition a commencé le 23 novembre et s’est terminée le 29 novembre.

Entre Ciel et Neige

par Alexandra Bacchus


J’ai découvert les œuvres de Leslie Delamarre cette semaine au Select. Cette exposition, qui s’appelle « Entre Ciel et Neige » est éblouissante parce que nous pouvons apprécier la beauté de la nature sans quitter la scène charmante du restaurant. Le vernissage a reçu une mélange d’amis de l’artiste, les clients du Select et de collectionneurs qui ont vu les belles photographes en arrivant pour leur dîner, et moi qui prépare le vin pour les spectateurs ! Madame Delamarre nous montre comment les grandes montagnes peuvent avoir l’air doux comme le ciel, souvent en harmonie avec l’un et l’autre. 


5 novembre 2015

France Genatio /// Dessins, Poétique de la trace:

par Hadley Feingold

 

Quand je suis entrée dans le Sélect pour aider accrocher les œuvres de France un dimanche matin (très tôt), j’ai apprécié immédiatement leur fraîcheur. Ses œuvres sont pleines de mouvement, d’émotion. Les couleurs vives et frappantes combinées avec les textures, pastel sec, qui font référence à la main de l’artiste, évoquent des êtres abstraits qui jouent, qui dansent, qui se dépêchent autour de moi dans le café.


5 novembre 2015

 

Perspectives stagiaires

par Emma Hagemann et Alex Lee

Février 2015

 

     Tout passe si vite à Paris. Il y a juste trois semaines, nous habitions aux Etats-Unis (Texas et Vermont), nous étions étudiants de Wesleyan University, et nous nous préparions pour partir à Paris. Maintenant, nous sommes étudiants à Paris 7, habitants à Paris, et stagiaires à S. une Galerie. Notre programme nous a aidés à trouver un stage pendant le semestre, mais vraiment nous n’avions aucune idée de ce que nous devions attendre.

     Nous sommes arrivés au Café le Select à 7h30, un mercredi matin, pour notre premier accrochage. Nous étions fatigués mais Katy Sroussy et l’artiste (Alexandre Morelli) nous ont salués avec enthousiasme. En ce qui concerne le travail manuel de l’accrochage, nous avons pu voir la méthode et le processus de décider l’esthétique de l’exposition. De plus, ils nous ont demandé notre avis. Notre goût est encore naïf, mais cela nous donnait une leçon dans le savoir-faire d’une galerie.

     Le soir, nous sommes revenus au café pour aider à la réception lors du vernissage des photographies. Quand nous sommes entrés, nous regardions l’espace dans sa vraie fonction : un restaurant, plein du monde qui mangeait en présence de l’art, mais aussi une galerie, qui attire des artistes du tout Paris. Cette expérience nous a donné l’occasion de parler avec beaucoup de personnes intéressantes et créatives. C’était vraiment une bonne introduction à une partie du monde de l’art à Paris. Nous attendons avec enthousiasme notre prochaine expérience.

 

Mars 2015

 

     Nous avons travaillé avec trois artistes complètement différents depuis notre dernière perspective: un aquarelliste qui a présenté chaque pont de Paris (Michel Larzillière), un photographe avec une nouvelle proposition de minuscules natures mortes appelées "Sculptures photographiques" ou "Les petits choses" (Denis Pochard), et une peintre abstraite qui utilise des couleurs pastelles, de l'or, des bleus, et des blancs pour créer des oeuvres sensibles et épurées (Charline Leclerc). On a également assisté au vernissage d'Iris Alter et de Pascale Valentinelli, installées au lycée Guillaume Tirel : "Côté Jardin" et "Astérie", un vernissage grandiose, avec un cocktail somptueux, préparé par les étudiants du lycée.

     Grâce à notre jeune expérience, nous percevons, dans ce lieu prestigieux, où nous travaillons, l'esprit artistique de Montparnasse, qui vit toujours, comme au temps de Picasso, Hemingway, et Fitzgerald. Nous ne sommes plus aussi naïfs qu'au début, car nous avons découvert par l'intermédiaire du stage la façon d'aborder l'art, de l'apprécier, d'en parler, d'être investis et de plus en plus concernés. Nous nous sommes réveillés au monde de l'art qui nous échappait. 

 

Avril 2015

     

     Un collectif de neuf photographes présente une exposition de photos prises en un même lieu, en un même temps, avec le même thème de géométrie et végétation urbaine. L'accrochage était génial grâce au dynamisme (et à l'aide) des neuf photographes qui sont venus pour faire partie de l'accrochage de leurs œuvres. C'était intéressant de voir les diverses interprétations dans le cadre d'une contrainte équivalente pour tous. Claude et Anne Martino furent les initiateurs.

 

Mai 2015

     

     Le photographe Bernard Bailly va présenter des paysages nocturnes en Sancerrois à partir du 3 mai. Ces photos sont tirées sur un papier épais à dessin, et on a l'impression de voir des aquarelles.

Cinéma

Festival-67ème

Sucres de Cannes
Par Katy Sroussy

Le Cinéphile ébloui, happé par un tourbillon d’émotions,  se retrouve dans une autre dimension : son rêve d’adolescence se réalise chaque année en accédant au Festival de Cannes, temple du Cinéma.
Ce passionné commence son voyage cinématographique dans un train et ne rencontre dans son compartiment, ce jour là,  que des personnes qui oeuvrent pour  le 7ème Art : coiffeur de stars, réalisateur de films et court- métrages, ingénieur du son, acteur, producteur.  Chacun discute et parle de son métier en partageant son savoir tout simplement.


Dès que la locomotive frôle le quai à l’arrivée, il saute du train. Revigoré par une météo douce et clémente, sa cavalcade effrénée démarre : 
file interminable au  bureau des accréditations après la fatigue du voyage, course aux invitations, engouement pour assister à la projection du premier film sélectionné, les foules déchaînées à contourner, la montée des Marches, les soirées…
Attente, patience, disponibilité, détermination, santé et folie seront les clefs d’un Festival réussi.
Son itinéraire cannois  s’organise autour des films sélectionnés à voir absolument. Curieux et avide, animé d’une excitation préalable et d’une addiction au cinéma,  il est prêt les dévorer  un par un, et la délicieuse hystérie opère. Il fait partie désormais du doux subterfuge  de  la Jet Set : un  monde  fascinant de célébrités, de stars, de princes et princesses, un vrai conte de fées où l’on fait semblant car tout est artifice ; mais  il a obtenu un rôle, le temps du Festival.
Malgré ces simulacres pailletés, il ne perd pas de vue l’univers filmique qui reste sa priorité et il organise  son parcours  avec pragmatisme.
Ici, Glamour et Cinéphilie vivent en parfaite harmonie autour du Tapis Rouge et de la Croisette, dans la lignée de la tradition hollywoodienne.
Jane Campion, remarquable réalisatrice, est présidente du Jury, Lambert Wilson, maître de cérémonie présente le  film controversé mais choisi pour la cérémonie d’ouverture de la 67éme édition : Grace de Monaco de Olivier Dahan. 
Cette année, la sélection est perlée. Les réalisateurs internationaux, triés sur le volet, représentent leur  pays ainsi qu’un éventail de générations,  du plus jeune, Xavier Dolan, canadien, 25 ans, au plus âgé Jean Luc Godard, franco-suisse, 83 ans.

Le 67ème sera le dernier festival de Gilles Jacob, confident des 
cinéastes du monde et directeur depuis 1970. Homme  passionné, innovateur et créateur du plus grand événement culturel mondial, il exprime dans son dernier discours tout son amour pour le cinéma qui a mobilisé toutes ses pensées et toute l’énergie d’une vie.

Tous les matins, le cinéphile averti se précipite vers le Palais, dans la  rosée de l’aube, stimulé par le murmure des vagues du bord de mer, badge et invitations à la main,  il assiste aux séances de la sélection, dès 8h, le Film Français du jour, sous le bras. Il gravit rapidement les marches mythiques et atteint enfin  la salle sublime du Grand Théâtre Lumière où il lutte encore un peu pour être correctement placé. La course incessante se poursuit avec les films auxquels il a accès, grâce à son inestimable accréditation.
Il se doit de jouer le jeu à Cannes, comme nulle part ailleurs, et malgré l’épuisement, cela le comble de bonheur, de satisfaction et de fierté.
Cette année il a eu la chance d’assister chronologiquement aux projections suivantes, en laissant un mot d’appréciation :
La Chambre Bleue(CR) de Mathieu Almaric- bonne musique et

petite ambiance hitchcockienne.
Respire(SC)deMélanieLaurent- jeunes et belles jeunes filles                                         à problèmes familiaux et  psychologiques.
Gett,Le Procès de Viviane Amsalem(Q)de Ronit et Schlomi Elkabetz                      
 force d’une femme face à la loi, qui reste debout.
Bande de Filles(Q)de Céline Sciamma-rapports de force dans les                                 cités, détermination d’une jeune fille.             
Mr Turner(C) de Mike Leigh- joli film historique, beaux paysages,bons acteurs.
Timbuktu(C) de Abderrahmane Sissako- Film très fort et sensible.
Captives(C) de Atom Egoyan- intrigue angoissante dans une région                        froide et isolée.
Self Made(SC) de Shira Geffen  -dénonce les absurdités de la vie de                     
deux femmes, l’une israélienne, l’autre palestinienne,dans un environnement d’art contemporain.
Catch me Daddy(Q) de Daniel Wolfe-violence dans des quartiers glauques de Londres.
Saint Laurent(C)de Bertrand Bonello- bonne mise en scène.
Relatos Salvajes, Wild Tales(C)de Damian Szifron-6 sketches, certains désopilants.
The Homesman(C) de Tommy Lee Jones- belle photographie pour ce                     
 road  movie , rudesse des personnages et des paysages.                               
The disappearance of Eleanor Rigby(CR) de Ned Benson-reflexions                     
  sur un jeune couple en reconstruction et leur point de vue respectif.
Foxcatcher(C) de Bennett Miller-fait divers terrible: destin tragique                        
 d’une équipe olympique de lutte  gréco-romaine, mise en scène remarquée.
Maps of the Stars(C) de David Cronenberg-enfants stars et névroses.
Turist, Force Majeure(CR)de Ruben Östlund-excellent film sur les                         
  les relations humaines face à une  situation impromptue ou inattendue.
Deux jours, une nuit(C)de Jean Pierre et Luc Dardenne-                               
 analyse des difficultés au travail, actrice touchante.
Gui Laï, Coming Home(HC)de Zhang Zimou –histoire attendrissante.
Still the Water(C)de Naomi Kawase-rapports à la mère d’un fils,                          
   relation fille-mère et lutte avec les éléments naturels.
The Search(C)de Michel Hazanavicius-mélo sur une guerre.
L’Homme qu’on Aimait Trop(HC)de André Téchiné-analyse de                           
    l’ambiguïté des individus.
Jimmy’s Hall(C)de Ken Loach-se bat contre l’église et les préjugés.
Mommy(C)de Xavier Dolan-remarquables actrices.
Xenia(CR)de Panos Koutras-très bon scénario.
Adieu au Langage(C)de Jean Luc Godard-expérimental. 

Son seul regret est d’avoir manqué le film qui a obtenu la Palme d’Or,
Winter Sleep de Nuri Bilge Ceylan.  

(C)compétition  (CR)un certain regard  (HC)hors compétition  (Q)quinzaine des réalisateurs  (SC)semaine de la critique


Il a trouvé pourtant, entre deux projections, le temps de participer à la MasterClass de Sophia Loren, de croiser Thierry Frémaux, de déjeuner au Yacht Club du Palm Beach, de nager aux Belles Rives, l’ancienne demeure de Fitzgerald, de dîner au Caveau, d’aller à des soirées sur les plages du Majestic et du Gray d’Albion, de rencontrer des amis : Camille Cottin, Antoine Martin, Abderrahmane Sissoko, Jenkell, Sandra Gilardo et DomDom Le Romain, René LePesant, Hélène et Philippe Lefelle, blog : « lecinedephilippe » et d’avoir de grandes discussions professionnelles avec:

-Michel Humbert, exploitant à Nancy, Le Caméo, président du syndicat SCARE et très investi à l’AFCAE, devient dès lors un passeur…
-Mathias Gaudin, formidable programmateur de cinémas d’Art et d’Essai, particulièrement engagé et représentant de l’AFCAE, ardent défenseur du bon cinéma.
-Marc Sandberg, héritier et détenteur des films muets Eclair, fondateur de Emetcom et responsable de la traçabilité financière de projets et de réalisations cinématograpiques, site : cinefinances.
-Adrien Perreau, homme de culture, Membre du conseil d’administration de la Commission du Film d’Ile de France, membre fondateur, et en tant que rapporteur du budget « il insiste pour que la mise en place se fasse dès l’origine sous le statut d’EPCC-Etablissement public de Coopération Culturelle- et a travaillé  avec les sénateurs pour la création de l’établissement ». Ainsi cette commission fut la première structure en France, à être dotée de ce statut. Adrien Perreau, fidèle de la plage du Carlton, cite, par ailleurs, Barbara Carlotti : « Quinze jours à Cannes, tout est possible. »
-Le responsable des projections du festival, Pierre William Glenn.
-Céline Rébo, responsable de la société de fabrication de fauteuils pour les salles prestigieuses : cinémas, théâtres et opéras, et responsable d’aménagement de boutiques de Haute Couture.
-Colette Ouanounou, réalisatrice.
-Felix Lenoir, de Elzevir Productions.
-Marianne Borgo, à propos de son court métrage : Les Touristes.

Ce 67ème Festival fut éreintant mais tellement riche, passionnant, sucré, croquant et craquant, tel une gourmandise précieuse et raffinée.

 
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 2-Article Brèves Rencontres in Paris, Philippe SETBON Photographe

Site de PICTO

Site de saisonsdeculture.com

www.saisonsdeculture.com

 

Brèves Rencontres In Paris*

Photographies de Philippe Setbon.
par Katy Sroussy

Narration photographique d’un créateur d’histoires, cette exposition singulière et première de Philippe Setbon, bénéficie de son regard précis et spirituel,  aiguisé par la plume.

Philippe Setbon a, depuis toujours,  dessiné  et écrit.  Au commencement,  il devient auteur de bandes dessinées puis scénariste de films qu’il réalise aussi, et enfin romancier de talent.  Et pendant tout ce temps, la photographie est omniprésente.   Philippe n’a jamais cessé d’être happé par le besoin de photographier à la moindre occasion.

 



Cinéaste, écrivain, photographe, ses trois qualités le conduisent éternellement sur le même chemin: raconter une histoire. Les  longues et compliquées, à rebondissements multiples de ses romans ou de ses scénarios font place, et vice versa,  à la « parole » photographique, épurée mais concentrée, silencieuse mais  riche en messages, comme peuvent l’être les photos les plus réussies.
Philippe Setbon devient alors un  spécialiste de l’instant furtif, volé à l’arrachée ou en cachette,   il sait saisir  au  millième de  seconde,   la magie du moment,  la vie

Photographe de plateau de ses propres films, profitant de sa tribune privilégiée pour capter un regard, une attitude, cette seconde nature s’affirme de plus en plus. C’est pourquoi ce portrait  magnifique de  Sylvie Testud, merveilleuse comédienne,  prise le dernier jour du tournage, a quelque chose d’unique. On y décèle la fatigue de l’actrice, son abandon, sa confiance, sa beauté et on laisse aller son imagination.

Toutes les photos sélectionnées pour l’exposition «  Brèves Rencontres In Paris », l’ont été pour retrouver cette petite étincelle : l’index pointé vers le ciel d’un gamin, l’alignement de pigeons nullement effrayés par le photographe, l’ambiance d’un bar au début de la nuit, un lion de pierre surgissant des lignes graphiques des monuments de Paris…

La situation montrée retranscrit son investissement relationnel,  le regard du visiteur s’imprègne et  écoute le récit de ses images : individualités  humaines, animaux, sculptures, ciels étonnants, reflets-réflecteurs. Toutes ont déclenché son obturateur et  son imaginaire dans un même élan et demeurent imprimées comme de vraies rencontres partagées.



*Exposition chez S.  une GALERIE.  2 - 15 février 2014
 Sélect 99 bd Montparnasse 75006 Paris  - 06 81 17 16 44

Saisons de culture Pures Gravures

 

Pures gravures - Jeanne Clauteaux

 

Par Katy Sroussy

 

Lauréate du Prix de la Gravure et de l’Estampe Européenne en 2008 et du prix Jeune Gravure en 2012, Jeanne Clauteaux  présente  ses œuvres *  lors de  séjours  à Paris, quelques semaines par an.

Jeanne vit au Venezuela   et travaille dans son atelier situé à la « Grande Savane », dans le sud du pays, au bord de l’Amazonie.


La jeune artiste engagée passionnément dans son art, formée à l’Atelier de Sèvres et à l’Ecole de Bruxelles, était destinée à l’illustration et à la bande dessinée.
Par hasard, au cours de ses études, elle découvre la gravure, discipline rare dans son cursus,  comme une évidence quasi miraculeuse. Depuis, elle s’y consacre totalement.
Cette technique providentielle de pointe sèche sur métal, lui permet de moduler à l’infini, avec finesse,  les représentations  du réel et les images de sa pensée.
Sa palette,  de la délicatesse transparente des gris à la profondeur des noirs, s’apparente à celle de certaines photos argentiques de Robert Capa.
Ces « non-couleurs » illuminent étonnamment ses silhouettes  massives et légères,  parfois grotesques ou humoristiques, toujours en mouvement,  parfois même en apesanteur.
Lumières très contrastées aussi pour ses paysages grandioses du bout du monde, dans lesquels on s’attarde, on s’accroche et se fixe.
La dernière proposition de Jeanne consiste à la création de 365 petits monstres,  un par jour ! Ils commencent à s’infiltrer un par un, entre les interstices du grammage des feuilles blanches de papier précieux, pour former une calligraphie originale qui nous racontera  de belles histoires.



16 octobre - 16 novembre 2013
Au Sélect
99 bd Montparnasse
75006 Paris

Sentier-Libre Artiste

Sentier - libre artiste

Estampes et Monotypes*

Par Katy Sroussy

Artiste plasticien, membre du centre de recherches CEREAP, professeur à l’Ecole Supérieure d’Art de Fort de France, rédacteur de la revue Recherches en Esthétique.
Sentier s’installe en Martinique en 1990, après des études de sculpture et de gravure en taille-douce, dans différentes Ecoles d’Art de Paris et après avoir travaillé en tant que peintre et sculpteur pour le spectacle vivant en Europe pendant une dizaine d’années.


Il a réalisé de nombreuses scénographies de créations théâtrales et présente régulièrement ses œuvres et installations dans la Caraïbe et dans 
l’Hexagone où il fonctionne en solitaire ou dans des projets alternatifs.
C’est un artiste inspiré et préoccupé par la vie, l’humain, l’animalité, les rituels, la fantasmagorie et l’insolite.
       Les dernières créations de Sentier, ont été présentées à la BIAC, première et historique Biennale Internationale d’Art Contemporain, à la Martinique, avec ses installations : l’Enigme des Anges Sentinelles et Le Cri du Pélican.
       Sentier revendique une position résistante, transgressive et réfléchie, en cherchant toujours des moyens marginaux et diversifiés d’expression, qui le  placent loin des archétypes, en dehors des possibilités bien établies, offertes par les institutions, où l’art est « instrumentalisé et associé à des propos douteux qui n’ont rien à voir avec la création artistique. » Sentier conçoit ainsi « la pratique artistique comme une résistance visant à affirmer une singularité individuelle face aux forces globalisantes ou totalisatrices. »
        Son propos pose la question de l’Assemblage en art, ses réalisations représentent une mise en relation, un dialogue entre les  fragments disparates et laissent le champ libre à l’imprévisible, à l’improvisation, aux coïncidences, au hasard, à l’hétéroclite. Il rassemble, il assemble avec force et détermination les pièces, ce qui aboutit à une œuvre entière en mouvement, jamais figée, un tout, un langage dont  le symbolisme tragique mais esthétique, confère à nous attirer vers la beauté dérangeante et captivante de sa création.
Orfèvre, spécialiste  du dessin libre et précis souvent  humoristique, de la gravure, de l’estampe, de la sculpture, de la peinture secrète qu’il fabrique, du photo-montage, cet artiste respecté aux multiples talents, sait nous charmer, nous étonner par son engagement total, derrière un regard clair et malicieux.


*S. une Galerie-Le Select
99 bd montparnasse
75006 Paris
26 mars-5 avril 2014

Rivières

Rivières

Exposition collective. Par Katy Sroussy

Maria Teresa BERTINA-FAZ-KARLS-KASPER-Sophie SAINRAPT

Centre Culturel du Ministère des Finances. 3-14 mars 2014, 17h45-20h.
Commissaire : Mylène Vignon, expert en Art Contemporain.



Un poème de Mylène Vignon, Vers la Rivière, extrait du livre « Une Garance pour le violoncelle » édition Unicité, a donné racines à l’exposition« Rivières » dès 2013.

Fluidité mycélienne
  Entre deux continents
    Transparences 
      Existencielles
        Laïta en colère
          Ria d’Etel…

 

Mylène Vignon sait rassembler avec délicatesse et distinction les talents et  les êtres. 
Rivières, en témoigne.
Le vernissage fut un moment d’exception, l’ambiance et les rencontres merveilleuses.
Artistes, collectionneurs et amis ont été réunis en une parfaite symbiose autour d’un cocktail étonnant, Danube Bleu, particulièrement apprécié. 
On a admiré les œuvres reliées par ce joli affluent, Rivières: dessins de femmes ondoyantes de Sophie Sainrapt, vagues nacrées sur bas-reliefs de Faz, peintures d’eaux nuancées de Maria Teresa Bertina, sculptures-poissons de Kasper et performance éclatante signée Karls, sur une musique qui s’achevait par une Gnossienne d’Eric Satie.
Chaque artiste a signé son panneau de cimaise, à l’aide d’une craie liquide, face au public interpellé.
Notons la présence de la comédienne Stéphanie Reynaud, marraine de Saisons de Culture et de Roxane Nouban qui a lu avec bonheur, ce beau poème, ainsi que la présence de plusieurs télévisions en reportage culturel.
Ces « Rivières », Pactoles du XXIème siècle, métamorphosent aujourd’hui et jusqu’au 14 mars, leur or en trésors artistiques.

KATY SROUSSY

4-LE KID Mag Création en 2011

Journal culturel bilingue pour enfants et adolescents

2ème prix des journaux papier CLEMI-Académie de Créteil

3-Chapitre  La Danse Américaine

Hachette Guide bleu Etats Unis Côte Est

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